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Le Lysefjord et le Preikestolen
Réveil 5 h 45, le Preikestolen ou rocher de la chaire, est un des sites les plus visités de Norvège. De plus nous sommes mi-juillet et aujourd’hui avec ce beau ciel bleu, je crains l’invasion.
Après 4 km et 1h45 de montée, je mets le pied sur ce pittoresque rocher en surplomb, 604 mètres au-dessus du Lysefjord, impressionnant est le mot, dès que j’approche du bord le rythme cardiaque augmente et la sensation de vertige est là. Ici pas de barrière et un seul incident à ce jour alors que chaque année ce site accueil plus de 200 000 visiteurs, comme quoi il n’est pas forcément nécessaire de nous parquer derrière des barrières parfois disgracieuses.
Le panorama sur le Lysefjord est somptueux, il porte bien son nom de "fjord de la lumière". Après 1 h3 0 à crapahuter, je commence la descente et je suis heureux de m’être levé de bonne heure, car c'est un défilé sans interruption du haut jusqu'en bas ! Ils ne tiendront pas tous sur le rocher !
En savoir plus sur le Preikestolen
La journée n’est pas finie, comme je n’ai pas fait la balade en fery sur le Naeroyfjord pour cause de météo et que cette balade coûtait un bras, je vais prendre le ferry qui remonte sur 42km le Lysefjord jusqu’à Lysebotn et qui coûte 2 bras, comme je n’ai plus de bras j’écris avec les pieds, donc si vous trouvez que j’écris comme un pied, c’est normal !
Petite sieste en attendant le ferry et deux heures de navigation avec quelques arrêts et explications, dont le Preikestolen que l’on voit en contre plongé et qui permet de bien se rendre compte du côté unique de ce rocher.
Encore une information au sujet du Preikestolen, si demain le site est coté en Bourse, investissez, car le parking à 21,50 €, c’est une affaire qui doit être très, très rentable. Bien sûr tout est fait pour que vous ne puissiez pas vous garez avant le site, d’ailleurs je pense que les malheureux qui se sont garés au bord de la route, c’est osé car il y a un panneau interdiction de stationner tous les 50 mètres, auront un souvenir à accrocher au-dessus de la cheminée car lorsque je descendais j’ai croisé la police qui montait tout sourire, enfin une bonne journée devait-il penser !