Posté le
Tartu la culturelle
Ce matin, nous cherchons un endroit pour nous reposer quelques jours au bord de la Baltique, se sera à la pointe de Purekkari Neem, point le plus septentrional d’Estonie et non visité lors de notre passage dans le parc de Lahemaa en 2017. Nous avions bien aimé Tallinn, alors une petite virée dans la ville basse avant de prendre la route.
Ciel bleu et température estivale, nous permettrons de profiter de la plage. Nous avions le souvenir d’une eau à 14° début juin, ici fin juillet dans cette petite baie, je l’estime autour des 23°, même Isa qui n'aime pas l'eau froide c’est baigné !
En 2017, nous avions longé la côte Ouest de l’Estonie, cette fois, nous partons à l’Est direction le Lac Peipsi, rien à voir avec une boisson. Deuxième plus grand lac d’Europe, le premier, étant en Suède. Véritable mer intérieur, avec ses 165 km de long et ses 45 au plus large, ses eaux sont assez chaudes, grâce à une faible profondeur, 15 mètres au maximum. Nous ne nous sommes pas baignés, car annoncé comme pollué, dû à un voisin peu regardant.
Aujourd’hui nous roulons vers Tartu, ville moyenne avec ses 100 000 habitants et deuxième ville d’Estonie. Cette année, Tartu est l’une des trois capitales Européennes de la culture. Nous arrivons en fin d’après-midi et profiterons d’une agréable soirée estivale dans la vieille ville animée.
Toujours du beau temps, ce matin, visite de Tartu, connu pour son université fondée en 1632, enfin connu pour les Estoniens. On traverse l’agréable place Raekoja, un arrêt devant la poétique fontaine, situé au pied de l’hôtel de ville, baptisé « le baiser des étudiants ». On monte sur la colline de Toome en traversant un parc, les villes estoniennes et plus généralement des pays Baltes offrent toujours de nombreux et très agréables parcs. Une pause dans un mignon kiosque ou Isa, gourmande, accompagne son café d’un gâteau. Beurk !
Sur la colline un ancien observatoire, les ruines de la cathédrale du 13e siècle, détruite par un incendie au 17e siècle. Retour en ville basse pour l’église Saint-Jean, son extérieur en brique n’a rien d’extraordinaire, c’est en son intérieur avec la richesse de ses figurines en terre cuite, il en reste environ 200. Tartu possède aussi quelques belles maisons en bois du 18e siècle.
Nous quittons L’Estonie avec un petit pincement au cœur, oui cela fait un peu piquouser Estonie, mais nous aimons alors…, même si la partie Est de l’Estonie, à part Tartu, à bien moins à offrir que la côte Baltique. Route pour la Lettonie et la vallée de la Gauja où nous passerons 3 jours avec balade sur les rives de la rivière Gauja bordée de petites falaises, sortie VTT et repos et visite de la petite ville de Césis.